Bezons, infos des boîtes : ASWO, ATOS, YVEL, KORIAN, PPG-sealant ...

Les élections sont passées, les licenciements continuent…

Deux jours après les élections européennes, le géant industriel américain General Electric (GE) a annoncé 1044 suppressions d'emploi en France. Le même jour, la société WN, l'ex-site Whirlpool d'Amiens, avec ses 200 salariés, était mise en redressement judiciaire.

Ces deux annonces sont venues s'ajouter à celle de la mise en faillite de British Steel. Cette entreprise possédée par deux vautours de la finance, les frères Meyohas, 258ème fortune française, était présentée par le gouvernement comme la solution de salut pour les 270 travailleurs d'Ascoval. Aujourd'hui, ils ne savent même pas s'ils seront encore payés dans quelques mois.

Les suppressions d’emplois s’accumulent, il faut ajouter à cette liste les géants du commerce, Carrefour et Auchan, eux aussi largement bénéficiaires.

L'État lui-même en tant que patron mène cette même politique de suppressions de postes. Le gouvernement faisait passer à l'Assemblée une loi contre les fonctionnaires, ceux de l'État, des collectivités territoriales et des hôpitaux. Il veut y imposer un recours accru au travail précaire, aux mobilités forcées et simplifier les ruptures de contrats de travail.

Macron et son Premier ministre ont annoncé la couleur. Dès cet été, ils s'attaqueront à l'Assurance chômage pour faire baisser les indemnités, puis ils s'en prendront aux retraites.

L'économie capitaliste est en crise et cela rend le grand patronat encore plus âpre au gain. La guerre sociale qu'il nous mène n'aura pas de limite. Et le gouvernement sera là pour lui faciliter la tâche. Dans cette guerre les travailleurs n'ont à attendre ni compréhension, ni pitié.

Nous ne sommes pourtant pas désarmés. Nous sommes des millions de travailleurs soit une force considérable. Il faut faire grandir la conscience d'appartenir à la même classe sociale. Nous avons la capacité de repousser les attaques du grand patronat aujourd'hui, et de remettre en cause son pouvoir demain.

L’union locale CGT de Bezons, prendra sa part dans ce combat. Elle est un outil dans les mains des travailleurs qui savent qu’ils ne pourront compter que sur leur capacité à être une force pour avoir le droit de vivre dignement.

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ASWO : la direction se recycle dans les travailleurs détachés ?

La société de vente de pièces détachées électroménager, devrait quitter la Zone Industrielle de Bezons. La direction vante son nouveau site, bien « plus adapté » à Neuville à côté de Cergy.

« Plus adapté »? On verra. Pour certains salariés cela signifie déjà plus de temps de transports. Nos vies méritent aussi un traitement adapté.

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Yvel :

L’entreprise de serrure de camion appartient au groupe américain Actuant. Celui-ci a annoncé dans un communiqué en Anglais vouloir se débarrasser de toute une branche d’activité à laquelle appartient l’usine de Bezons.

Le directeur de Bezons n’a fait que traduire la nouvelle, sans plus de précision pour l’avenir. Pour les actionnaires, restructurer consiste à déplacer des chiffres sur des colonnes. Pour les travailleurs, c’est laisser les actionnaires jouer avec nos vies. Aucune raison de se laisser jeter à la rue comme de vieilles chaussettes.

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PPG-sealant : les salaires ce n’est pas encore ça.

En décembre, en plein mouvement des gilets jaunes, une grève a eu lieu dans l’usine. La direction, surprise a concédé une prime et des embauches après deux jours. En mars 2019, lors des négociations annuelles, la direction a finalement accordé une augmentation générale de 0,8 %. Voudrait-elle nous convaincre que le bla-bla ne remplace pas l’action ?

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Korian: la santé ça paie

On croit accompagner les anciens dans des établissements de soin...cela n’est malheureusement pas toujours vrai. Les établissements Korian sont surtout compétents pour soigner les actionnaires. Une multinationale présente dans de nombreux pays et un chiffre d’affaire de 3,5 milliards d’euros et plus de 123 millions de bénéfice en 2018. Entre eux, les actionnaires parlent d’or gris. Sur Bezons, Korian possède deux établissements. Il a le projet d’en fusionner un avec celui de Sartrouville et de le réimplanter sur un nouveau site. On ne sait pas ce que cela donnera mais on peut être sûr que la direction a déjà chiffré le gain espéré. A nous de ne pas laisser sacrifier nos vies dans cette restructuration.

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ATOS les profits en grand

Le siège du géant informatique est au pont de Bezons. Le bâtiment est flamboyant. Multinationale du Cac 40, Atos a fait 1,5 milliards d’euros de bénéfice.

L’entreprise fait des profits,et plus Atos empoche, moins ATOS emploie et paye de salaires. Depuis des années, le nombre de salariés réduit dans l’entreprise, -5 % chaque année à l’effectif.

Et plus Atos engrange, moins Atos paye d’impôts : 33 % d’impôts en moins ces dernières années.

Et plus Atos ramasse, plus les actionnaires se gavent : plus 250 % d’augmentation des dividendes sur la même période.

Le message est clair : « la bourse ou la vie ». Nous on a choisi, c’est la vie !

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L’union Locale Cgt de Bezons, regroupe les militants CGT de la localité qui agissent au quotidien pour défendre des conditions de travail et de vie dignes aux salariés.

Nous sommes convaincus que quel que soit notre entreprise, notre nationalité, notre religion et notre « statut » dans l’entreprise, nous avons des intérêts communs de travailleurs à défendre.

Nous avons intérêt à réunir nos problèmes et nos préoccupations et à partager nos solutions et nos expériences.

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