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Le PDG d'ATOS n' aime pas Bezons

Une direction au crépuscule qui cherche l’aurore

« Aurore » est le nom d’une tour à la Défense. C’est aussi le nom éponyme du projet pour…  un nouveau site Atos ! Mais pourquoi donc alors que Bezons est très sous-occupé ? :

  • L’objectif est de regrouper une partie des équipes Corporate (comprenez la direction) au 21ie étage d’une tour de la Défense.
  • Il est précisé tout de même que le siège social reste à Bezons, un minimum quand même !
  • 78 privilégiés qui occupent des fonctions
    finance, juridique, communication et direction sont identifiés pour prendre de la hauteur dans ces nouveaux bureaux.
  • Sans vergogne, le support de présentation vante à la Défense les 150 restaurants, les 22 lignes de bus, les 6 lignes RER/RATP…
    Ça devrait faire rêver les Bezongneux…
  • La direction en rajoute : 92 % des salariés concernés auront des réduction de temps de trajet. Ce n’était pas la peine de faire une étude !
  • Et l’impact sur Bezons est la libération des 6ie et 7ie étages du bâtiment Pacific, – là où est actuellement la direction générale. Cela fera plus de vide à Bezons qui n’en manquait pas…
  • Le calendrier est fixé pour un emménagement à nov. 2025, pour la modique somme de près de 600 000 € de location par an, sans compter les 800 K€ de travaux. On se rappelle encore le DG France fin mai 2025 qui proclamait main sur le cœur en CSE, que les économies drastiques à réaliser seraient partout et pour tous !
  • Un détail que la direction ne nous communique pas : Le siège social de Foncia, ancien employeur du PDG d’Atos est situé… Tour Aurore à La Défense !

    Il y a des coïncidences qui ne trompent pas sur la moralité de certains…

  • La CGT met les pieds dans le plat : « Philippe Salle est-il concerné par l’opération ? ». « Oui » répond la direction. La rumeur circulait que notre PDG n’aurait pas apprécié le site excentré de Bezons… Il n’est pas le seul mais les salariés de bas étage, eux, resteront là où ils sont !

    Et la CGT explose : « C’est scandaleux ! Alors que vous rognez encore sur tout avec des non-augmentations en 2025, la dénonciation des accords de prévoyance-santé, la pression sur les inter-contrats, la suppression des postes de supports, vous allez gaspiller de l’argent sur un nouveau site alors que Bezons est inoccupé ! C’est honteux, aucune cohérence dans vos propos et vos actes ! ». Il fallait que cela soit dit, et il n’y a eu que la CGT pour le faire !

     

Sites Atos en France : où habitons-nous ?

Le département Logistics & Housing (L&H) présente la situation en France des implantations Atos :

  • 37 sites constituent l’assise du groupe dans l’hexagone. Avec un taux moyen d’occupation de 44%, qui est à 25% pour le grand site de Bezons.
  • Le budget annuel moyen est de 90 Millions € dont 46 M€ de loyer – à noter que Bezons représente la moitié du coût des loyers -, les autres postes étant l’énergie, le facility, les taxes…
  • Il y a comme partout dans Atos, une pression sur les dépenses ; les pistes sont la recherche de sous-locataires et des résiliations possibles de baux.
  • Le cas de Bezons est particulier. Le campus choisi en 2010, était vanté pour sa proximité avec la Défense, la création de la ligne de tramway, sa grande capacité. Or il s’est avéré que Bezons c’est loin de Paris, peu pratique, et que les modes de télétravail accentués par la crise Covid de 2020 ont produit un site déserté. Le bail courant jusqu’en 2030, Atos ne peut se désengager de ses obligations. A la question CGT : quid des possibilités de sous-location ?
    La réponse est sans appel : « On en recherche depuis longtemps, mais personne ne veut
    venir à Bezons. Des nouveaux immeubles de bureaux tout proches du pont n’attirent aucun preneur
    ». On comprend mieux la désertification dans nos couloirs !

La CGT interroge sur le budget qui sera consacré à l’annulation de la scission et un retour au OneAtos. La direction est à l’aise pour la réponse : « Comme nous n’avions pas effectué de séparation, il n’y a pas de coût de rapprochement entre Eviden et Atos ».
Comme quoi les idées fumeuses de la gouvernance, il ne faut pas les appliquer trop vite ! C’est valable aussi pour ce qui passe actuellement dans le jeu de bonneteau des nouvelles Business lines France…

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