Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

UNION LOCALE CGT BEZONS

UNION LOCALE CGT BEZONS

6, rue parmentier 95870 BEZONS ulcgt.bezons@laposte.net Tel : 09.62.18.32.01 - 06 42 61 15 19


INFO CGT DES TERRITORIAUX DE BEZONS Janvier 2021

Publié par cgtbezons sur 2 Janvier 2021, 22:21pm

INFO CGT DES TERRITORIAUX DE BEZONS

Janvier 2021

La CGT des territoriaux de BEZONS vous souhaite à tous une très bonne année 2021 et surtout une excellente santé pour affronter tous les mauvais coups à venir et les attaques en tout genre contre les fonctionnaires.

 

COVID 19, télétravail et consignes sanitaires encore insuffisant.

Alors que l’épidémie repart le télétravail ne semble toujours pas suffisant, avec 3 jours de présence par semaine, dans les locaux, le virus circule trop parmi nous. Peu de services ont été épargnés, chaque semaine nous apprenons que des collègues sont touchés. Il faut que les agents qui ont une santé fragile ou qui prennent les transports bénéficient de plus de jours en télétravail.

Quant aux mesures sanitaires, les masques, le gel, l’isolement, le dépistage, … elles sont trop élastiques pour être suffisantes… nous devons tous rester vigilant. Les consignes sont encore floues. Plusieurs agents n’ont pas été avertis quand leur collègue proche était « positif » et n’ont donc pas été déclarés cas contact.

Mutuelle, aides sociales, RIFSEEP… PEUT MIEUX FAIRE !

Le montant des aides sociales n’a pas été augmenté depuis les années 80. La majorité des agents n’est même pas informée de l’existence de ces aides, comme la participation aux frais de crèches, de vacances …Il est temps que la municipalité communique et refasse un vrai livret d’accueil pour expliquer tous nos droits.

Quant à la part mutuelle et prévoyance il faut une participation de la ville plus importante et en pourcentage et non un montant fixe. Ce n’est pas à nous de palier aux augmentations successives. Les 11 ou 8 € pour l’une  et 3 € pour l’autre sont des gouttes d’eau. Il est temps d’avoir une participation décente.

Le cout de la vie ne cesse d’augmenter. Si notre rémunération n’augmente pas notre niveau de vie baisse ! Il nous faut une revalorisation du RIFSEEP ainsi que l'attribution de ce RIFSEEP aux cadres d'emplois maintenant éligibles (Ingénieurs, techniciens, éducateurs de jeunes enfants, puéricultrices, Infirmiers, conseillers des activités physiques et sportives …). Bien sûr une vraie augmentation de salaire et le dégel du point d’indice est encore plus urgent !

Enfin il faut trouver des solutions pour embaucher correctement nos collègues qui enchainent des contrats précaires horaires depuis plusieurs années. Il est temps de les respecter et de leur proposer des conditions de vie qui leur permettent de vivre dignement.

La municipalité n’est pas pressée d’en discuter. A nous de lui en faire mesurer l’urgence. Le coût de la crise sanitaire à bon dos, ce n’est pas à nous d’en subir les conséquences.

Des CAP, pour quoi faire ?

Quel intérêt de réunir les CAP si les décisions sur la carrière des agents sont prises en amont en conseil municipal ? Sans débat préalable sur les avancements de grade, c’est un vrai recul pour les agents. C’est la porte ouverte aux promotions à la tête du client.

Centre de santé municipal,

Les agents sont en souffrance : le manque de personnel, l’absence de remplacement, le manque de considération … les agents dénoncent depuis septembre les conditions de travail qui se dégradent mais la municipalité fait des promesses sans y mettre de moyens pour trouver des solutions urgentes. Ca suffit !

Une direction difficile à recruter ? Il a fallu 6 mois pour faire une fiche de poste et faire paraitre l’annonce. Combien de temps encore pour commencer les entretiens ? Si « le temps c’est de l’argent », visiblement la municipalité joue la montre. Tant pis pour le service.

Les agents du SSIAD ont du faire une pétition et menacer de faire grève pour obtenir la prime « grand âge » qui leur était due. Pourtant, la municipalité avait reçu l’argent depuis plusieurs mois mais de n’était pas motivée pour le rendre aux agents.

Crèche collective :

Comme au CMS, les conditions de travail se dégradent particulièrement par le manque quasi constant de personnel mais aussi à cause des locaux non adaptés : humidité, invasions de fourmis, absence d’aération (Impossibilité d’ouvrir les fenêtres ce qui est certainement une des raisons qui a entrainé la fermeture de la crèche plusieurs jours avec la propagation du virus Covid 19),  … les mois passent mais rien ne change. Faut- il à nouveau faire grève pour être entendu ?

 

Piscine, complexe sportif J Moulin, maison des sports …

Les agents ne travaillent plus le dimanche depuis la fermeture de ses établissements au public. Cela a de lourdes conséquences sur leur pouvoir d achat. Ils réclament depuis plusieurs mois une compensation financière car ce n’est pas eux de payer les conséquences de cette crise sanitaire.

Privatisation de la voirie ?

La nouvelle municipalité continue la privatisation partielle des services de voirie qu’avait initiée l’ancienne en  validant un appel d’offre sur les prestations de nettoyage urbain Bien sûr, comme l’ancienne équipe, la municipalité jure que c’est exceptionnel, provisoire et pour « soulager » les agents de la ville. Mais personne n’est dupe. Le service est menacé. Des postes risquent de n’être pas renouvelés et le service rendu à la population encore dégradé par de nouvelles économies et les ponctions des opérateurs privés qui ne font pas le travail à l’œil. La SEPUR hier, aujourd’hui SUEZ, sont d’ailleurs deux grandes sociétés spécialistes du siphonage de fonds publics.

 

**************************

 

JEUDI 4 FEVRIER 2021 journée de mobilisation et de grève interprofessionnelle

 

L’année 2020 a été marquée par la pandémie du COVID-19 et ses conséquences sanitaires, économiques et sociales désastreuses. Celles-ci sont aggravées par des décisions gouvernementales déplorables pour le monde du travail et la jeunesse.

Le plan de relance affiché par le gouvernement n’est en rien un plan de rupture avec les politiques de casse de l’emploi, de pression sur les salaires et sur les conditions de travail et d’affaiblissement de la protection sociale. Il plonge une grande partie de la population et notamment la jeunesse dans la précarité et la pauvreté.

Par contre, les gagnants sont bien toujours les mêmes et ainsi les entreprises les moins touchées par la crise seront celles qui bénéficieront le plus des baisses d’impôt.

Rien non plus pour les 1ers de corvée, exposés depuis le début de la pandémie, toutes et tous devront attendre une hypothétique négociation dans leurs secteurs professionnels fin 2021. Les petits salaires, une revalorisation du SMIC en dessous d’1% pour 2021. Ce qui fera passer le taux horaire de 10,15 à 10,25 €. Donner si peu est une provocation,

Rien pour les soignants qui dénoncent un plan Ségur au rabais et beaucoup de professionnels oubliés, alors que le gouvernement tergiverse sur les mesures à prendre pour éviter l’engorgement des services de réanimation, c’est 400 000 emplois à créer dans les hôpitaux, les maisons de retraite ou l’accompagnement des malades et des personnes en perte d’autonomie.

Rien pour l’ensemble des fonctionnaires dont le point d’indice reste gelé et à qui on demande de plus ne plus

Rien pour les personnels de l’éducation nationale alors que le simulacre de concertation autour d’un Grenelle de l’éducation déserté par une majorité d’organisations syndicales est au point mort.

Les chiffres sont clairs : 47% des jeunes s’inquiètent pour leur emploi et le taux de chômage des jeunes a dépassé les 20%. Le second confinement les a fait plonger dans l’extrême précarité. Nombre d’entre elles et eux ne mangent pas à leur faim. A cela s’ajoute la difficulté de suivre les cours à distance, la peur de l’échec et une détresse psychologique forte. Avec ses mesures insuffisantes, restrictives et incohérentes, le gouvernement sacrifie toute une génération !

Pas une journée ne se passe sans une nouvelle annonce de plan de suppressions d’emplois, de fermetures d’entreprises ou restructurations et réductions de services. Nous devons imposer la création de millions d’emplois pour subvenir aux besoins de toute la population, pour l’avenir de la jeunesse. Cela passe aussi par le partage et la réduction du temps de travail.

Pour toutes ses raisons, il est important de participer à toutes les initiatives permettant d’exprimer nos colères. Lutter et résister n’est pas l’affaire que des syndicats mais un combat commun que nous devons gagner tous ensemble avec notamment 3 journées phares dans la santé le 21, l’éducation nationale le 26 et dans l’énergie le 28 janvier.

 

Les organisations CGT, FSU, Solidaires, UNEF, UNL, MNL, FIDL appellent aussi à se mobiliser massivement  le JEUDI 4 FEVRIER 2021 pour une grande journée de convergences de luttes interprofessionnel, de mobilisation et de grève

 

Syndicats des territoriaux CGT & UGICT CGT de Bezons – Hôtel de Ville, 9 av. G Péri 95870 Bezons

mail cgt.bezonsterritoriaux@laposte.net   Tél :06 42 61 15 19  - blog : cgtbezons.over-blog.com

 

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :

Archives

Nous sommes sociaux !

Articles récents