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UNION LOCALE CGT BEZONS

UNION LOCALE CGT BEZONS

6, rue parmentier 95870 BEZONS ulcgt.bezons@laposte.net Tel : 09.62.18.32.01 - 06 42 61 15 19


Lettre d'info de la CGT des Territoriaux de BEZONS - Avril 2021

Publié par cgtbezons sur 16 Avril 2021, 12:08pm

 

À Bezons :

La nouvelle municipalité fait des promesses aux agents mais ne les tient pas. Recruter, améliorer les conditions de travail ne semble pas sa priorité malgré ce qu’elle prétend lors des visites de service.

  • Il manque du personnel partout : plus de directeur au Centre municipal de santé, à l’habitat, à l’urbanisme, au patrimoine, en DRH, au commerce, plus d’assistant de prévention (ex-ACMO), de responsable du parc auto … la liste s’allonge chaque jour. Cela entraîne mal être et démotivation. Les agents ne peuvent plus absorber tout le travail. Cela a des répercussions sur les usagers qui se défoulent sur le personnel restant. Le climat devient délétère.

Plus de 30 « postes à pourvoir » sur le Système B et des recrutements externes. Pourquoi la Ville n’arrive pas à embaucher ? le chômage flambe, les candidats ne doivent pas manquer. En attendant la municipalité fait de belles économies au détriment de la santé des agents qui sont à bout.

  • CHSCT spécial COVID, une urgence sanitaire qui n’en est pas une ?

Nous avions averti que les élus CGT ne pourraient pas siéger au CHSCT du 1er avril et demandé son report, afin d’éviter que le quorum ne soit pas atteint et que les élus municipaux ainsi que les agents se déplacent inutilement. Notre demande a été refusée et le quorum n’a pas été atteint.

La situation sanitaire est préoccupante et il est important d’agir rapidement pour mettre en place les nouveaux protocoles et aménagements du temps de travail. Ce CHSCT vient d’être programmé … le 26 avril. Nous avons demandé un bilan sur le nombre d'agents touchés ainsi que le nombre de cas contacts, la répercussion sur l’organisation des services concernés, ainsi que  les mesures concrètes mises en place (télétravail, autorisations spéciales d’absence, service minimum pour les soignants dans les écoles et accueils de loisirs, désinfection des locaux...) mais la municipalité n’est pas pressée de répondre …Devons-nous attendre la 4e vague pour avoir des réponses ?

  • Chut : un cluster au service de la tranquillité publique

Nous avons interpellé la municipalité pour comprendre pourquoi des mesures n'ont pas été prises plus tôt, pour éviter cette situation et que cela ne se reproduise dans d’autres services.
Il est important, comme nous l'avons demandé à plusieurs reprises, que des consignes claires soient données et affichées, pour tout le personnel, dans tous les services. La municipalité ne prend pas des mesures suffisantes pour éviter la propagation de cette pandémie.

  • ATSEM une pétition restée sans réponse,

Depuis un an, les ATSEM (agents territoriaux spécialisés des écoles maternelles) et le personnel travaillant dans les écoles sont énormément sollicités pour gérer la crise sanitaire. Ils ont dû s’adapter en permanence aux protocoles, au manque de personnel, être souvent cas contact voire « positifs ».

Aujourd’hui, ils sont épuisés. La crise s’aggrave et leurs conditions de travail se détériorent. Lors des remises de « chocolat » en début d’année, Madame la Maire a expliqué que les questions éducatives étaient une de ses priorités. Ne voyant rien venir, les ATSEM lui ont fait parvenir une pétition pour faire remonter leurs inquiétudes, avoir des garanties sur leur avenir et améliorer leurs conditions de travail. À ce jour aucune réponse. Les ATSEM s'interrogent sur ce silence, une étrange priorité ?

  • Cuisine centrale pas centrale pour la municipalité ?

Nous avons demandé à plusieurs reprises un CHSCT extraordinaire sur les conditions de travail, la vétusté, l'hygiène des locaux et le manque de personnel. Depuis la dernière visite du CHSCT en 2017, aucuns travaux n'ont été réalisés et les locaux sont de plus en plus en décrépitude. L'augmentation des effectifs scolaires à la rentrée de septembre risque d'aggraver la situation si rien n'est anticipé. La municipalité veut-elle abandonner la cuisine ?

 

MANIFESTATION 1 ER MAI DEPART COLLECTIF A 13H AU TRAM 

pour rejoindre le cortège parisien à 14 h de République en direction de la Nation

 

Depuis plus d’un an le monde entier est bouleversé par la pandémie de Covid -19. Cette crise est multiple et a de nombreuses conséquences dans le domaine de la santé en premier lieu, mais aussi sur les questions économiques, sociales.

Elle a mis en avant les limites et les conséquences désastreuses de décennies de politiques libérales menées pour le seul profit des intérêts capitalistes. Chaque jour, nous mesurons l’acharnement que ses chiens de garde mettent en œuvre pour inventer de nouvelles contraintes et de nouvelles diversions afin de masquer leurs échecs face à la gestion de la pandémie.

Au lieu de tout mettre en œuvre pour s’unir, au niveau planétaire, afin de se concentrer sur l’éradication du virus, les réflexes des tenants du capitalisme demeurent les mêmes : Tout faire, quoi qu’il en coûte, pour continuer l’ accumulation des profits tout en tentant de réduire les libertés.

Pourtant, que ce soit en France, en Europe et dans le monde, des voix s’élèvent, des luttes s’organisent afin que la priorité soit donnée aux besoins de santé et que la place des travailleurs et travailleuses soit reconnue. Partout des combats se mènent afin que nous ne vivions pas dans des sociétés de culpabilisation, de contraintes et de répression.

Pour exiger le retrait de la « réforme » de l’assurance chômage et pour l’emploi avec les salariés du spectacle, avec les précaires et chômeurs, de la santé, en convergence avec toutes les entreprises en luttes    faisons du 1er mai une grande journée de mobilisation avec une manifestation à 14 h de République à Nation.

 

La CGT exige un plan de rupture avec les politiques et les logiques économiques qui nous ont menées là où nous sommes.

Dans tous les domaines, la nécessité de répondre aux besoins de la population est la première des choses à faire : réinvestir dans les services publics, dans la santé, relocaliser les productions industrielles dans un cadre respectueux de l’environnement permettant de créer des emplois et d’augmenter les salaires, faire des vaccins un bien commun de l’humanité, s’attaquer aux réels problèmes auxquels est confronté la jeunesse, voilà nos priorités ! Elles ne sont pas utopiques : l’argent existe pour les financer.

Les résultats indécents des grandes entreprises, le versement des dividendes, l’enrichissement des plus riches qui profitent de la crise actuelle comme d’autres, par le passé profitaient des guerres : voilà où trouver l’argent pour rompre définitivement avec les politiques libérales.

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