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UNION LOCALE CGT BEZONS

UNION LOCALE CGT BEZONS

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Lettre d'info de la CGT des Territoriaux de BEZONS novembre 2022

Publié par cgtbezons sur 20 Novembre 2022, 01:09am

  •  

  •   Entrave aux droits syndicaux. La municipalité a décidé sans prévenir d’interdire aux syndicats d’envoyer des messages ­aux agents ayant une adresse mail professionnelle via la liste de diffusion interne. Le protocole syndical précise pourtant que nous pouvons informer l’ensemble du personnel sauf « désaccord des agents ». La municipalité change les règles justes avant les élections professionnelles du 8 décembre 2022 !  Elle veut nous museler. C’est raté ! elle ne nous empêchera pas de nous exprimer.
  •         Droit de grève bafoué, la directrice des ressources humaines interprète les textes selon son humeur et les services et menacerait même certains grévistes de sanction. Ce n'est pas avec l'intimidation qu'elle parviendra à nous convaincre que les décisions de la municipalité sont justes. Quoi qu'elle fasse, nous continuerons a user de nos droits, dont celui de faire grève contre toutes les attaques et pour défendre nos conditions de vie et de travail.  La CGT a adressé un courrier à Madame la Maire pour lui rappeler les règles du droit de grève avec une copie aux services juridiques de la CGT Fonction publique, au préfet du Val d’Oise et au député.
  •  Avancement de grade et promotion : une véritable opacité.  La municipalité s’était engagée, en début de mandat, à continuer de réunir les CAP et consulter les organisations syndicales pour éviter que les avancements soient décidés uniquement par la direction. Les organisations syndicales n'ont plus accès aux listes et avis des chefs de services, elles ne peuvent donc plus alerter les agents avec un avis défavorable de leur hiérarchie, ni les défendre et éviter ainsi certaines injustices. Les décisions sont donc prises de façon unilatérale et nous ne pouvons pas vérifier qu’elles sont bien prises selon les "lignes directives de gestion", en particulier à partir de vos évaluations et manière de servir. Une fois de plus, les avancements de grade et promotions sont décidés à Bezons en fin d’année, ils ne sont pas rétroactifs. Les agents perdent un an d'augmentation de salaire, le coût de la vie flambe et les factures à payer n'attendent pourtant pas. C’est inadmissible !
  • Victoire en demi-teinte. Les agents de la voirie ont eu raison de déposer un préavis de grève ! La municipalité voulait les faire travailler le dimanche par roulement pour seulement 0,74 centimes d’euros brut de l’heure. Ils ont refusé et ont obtenu de travailler du lundi au vendredi. La municipalité a décidé de faire intervenir une société privée les week-ends. Cela coûtera plus cher à la Ville mais les agents ont raison de ne pas sacrifier leur vie privée sans contre-parti financière. 

Défendre le service public commence par défendre ceux qui le rendent et non en supprimant des moyens financiers et humains à ses agents.

  • Tickets restaurants. Après négociations, la municipalité a accepté de donner aux collègues de la voirie des tickets restaurant car ils n’ont pas le temps en 1 h de se changer et aller déjeuner au restaurant communal. L’élu au personnel s’est engagé lors du dernier CTP à étudier en début d’année la possibilité d’élargir ce dispositif aux autres collègues du CTM. C’est noté nous veillerons à l’équité pour tous quel que soit les services.
  • Animateurs Depuis plusieurs mois les journées de grève se multiplient dans les centres de loisirs exprimant, entre autres, un ras le bol des conditions de travail dégradées. La municipalité refuse de voir leurs difficultés. Pourtant une cinquantaine d’agents en charge de l’animation  ont participé à une heure d’information syndicale pour évoquer  leurs difficultés : les non remplacement, la surcharge de travail, le recours aux emplois précaires qui ne permet pas de stabiliser les équipes et de travailler sereinement ; le manque d’AESH sur les temps périscolaire qui compromet la qualité des conditions d’accueil des enfants ; l’augmentation des effectifs sans moyen matériel et humain supplémentaire  ne permettant plus d’exercer leurs missions d’animation qui sont réduites  à de la garde d’enfants ; … les équipes d’animation envisagent prochainement une grève massive et collective.
  • Agents des sports, suite à leur mobilisation en mars, ils sont parvenus à un accord à minima avec la municipalité. Comme les agents du CTM, il était prévu de les faire travailler le dimanche pour 0.74 centimes d’euros de l’heure brut.  Ils ont obtenu la revalorisation du RIFSEEP pour compenser la perte de revenu et 3 jours de congés supplémentaires pour sujétions particulières. En contrepartie ils auront des tâches supplémentaires avec une augmentation de la polyvalence.  Cela ferait environ une centaine d’euros par mois de compensation, c’est un début mais c’est trop peu et cela ne compense pas l’intégralité des « primes » du dimanche perdues. Une chose est sûre pour gagner bien plus, il faudra des mobilisations d’ampleur partout. Obtenir l’indexation de tous les salaires sur le coût de la vie ne se fera qu’en généralisant la grève.
 
  • Effet papillon : Les conditions de travail de plus en plus déplorables engendrent des accidents de travail, des maladies professionnelles et arrêts pour épuisement.  C’est une évidence, il faut embaucher partout même en RH pour palier à cette surcharge de travail.
  • Travailler toujours plus longtemps, après l’instauration du jour de carence et l’augmentation du temps de travail la municipalité supprimerait la semaine de congés octroyée lors de la médaille du travail et aux 3 mois offerts avant la retraite. Les quelques avantages pour compenser la médiocrité de nos salaires disparaissent. Il va falloir se mobiliser si nous voulons les garder et faire reculer les projets de municipalité.
  • Stop à la précarité, La CGT service public du val d’Oise sollicite une audience au préfet pour dénoncer l’abus de contrats précaires sur le Val d'Oise. Nous invitons les agents qui n’ont pas de contrats à jour ou qui cumulent des contrats renouvelables depuis plusieurs années à nous contacter pour apporter des éléments au préfet.

 

 Une réforme des retraites injuste et injustifiée !

Pour la CGT, c’est toujours : 60 ans ! Le projet d’Emmanuel Macron d’allonger l’âge légal de départ à la retraite à 65 ans est largement minoritaire dans notre pays. Près de 70 % des citoyens le rejettent et sont prêts à s’y opposer, convaincus que c’est une réforme injuste et injustifiée.

La retraite, c’est la santé ! Nous vivons plus vieux et il nous faudrait travailler plus longtemps pour compenser l’augmentation de la durée de vie passée à la retraite et la charge financière que cela fait peser sur le système de santé ?
C’est faux : l’augmentation de l’espérance de vie ne justifie en rien le recul de l’âge légal du départ à la retraite.
Vivre plus vieux va dans le sens de l’histoire, c’est la logique du progrès social. Notre système de protection sociale a permis d’allonger notre espérance de vie. Notre système de retraite solidaire explique que le taux de pauvreté des retraités en France est très inférieur à celui dans les autres pays européens.

Prendre sa retraite à 60 ans, c’est conserver sa santé ! L’espérance de vie en bonne santé, c’est-à-dire sans incapacité physique ou mentale, reste inférieure à 64 ans. Repousser ne serait-ce que d’un an l’âge légal de départ à la retraite augmenterait le nombre de travailleurs qui partiraient en mauvaise santé, y compris pour ceux bénéficiant d’un départ anticipé.

Repousser l’âge légal de départ à 65 ans est très injuste au regard de la différence d’espérance de vie entre les plus riches et les plus pauvres, qui peut atteindre treize années ! « Le rôle protecteur de la prise de retraite est très prononcé parmi les personnes dont le travail a été éprouvant, chez les hommes et les femmes. Pour les personnes confrontées à des contraintes physiques, la retraite améliore principalement la santé générale, tandis que pour les personnes ayant subi des contraintes psychosociales, elle diminue plus sensiblement l’anxiété et la dépression. Les effets bénéfiques les plus visibles de la retraite sont observés dans la population masculine non diplômée et exposée à des contraintes physiques. » (Source : « Enquête santé et itinéraire professionnel »).  
L’intensification du travail, ses modifications importantes couplées au vieillissement de la population sont source de dégradations accélérées de la santé. Une réalité qui conduit à une baisse de productivité et d’employabilité. Le capitalisme se prend à son propre jeu : intensifier et prolonger le travail est une aberration économique, y compris libérale.

Seulement 56,2 % des 55-64 ans sont en emploi en 2021 Le recul de l’âge de départ à la retraite aboutirait à une éviction encore plus importante des travailleurs de plus de 55 ans. 56,2 % d’entre eux sont aujourd’hui au chômage, en incapacité, en situation de handicap ou en inaptitude. Une partie, dont beaucoup de femmes, bascule vers les minima sociaux avant de partir en retraite. Ces populations sont plus exposées à la précarité du travail. Les mutations des modes d’organisation du travail et la dévalorisation de l’expérience professionnelle engendrent une explosion de l’embauche en CDD des plus de 55 ans.

Une autre politique en matière de retraite, par répartition et solidaire, est possible avec les propositions de la CGT La retraite sans un niveau de revenu décent est aussi une source de dégradation de la santé et des conditions de vie. Il faut donc défendre la baisse de l’âge légal de départ à la retraite avec un niveau de pension en aucun cas inférieur au niveau du Smic proposé par la CGT (2 000 euros brut). Après de nombreuses années de travail, la CGT exige un revenu qui permette de « bien vivre » à la retraite.
Cela doit être fondé sur le travail grâce aux cotisations sociales (salaire socialisé), fondement de la solidarité entre les jeunes et les plus âgés. Ce principe assure la pérennité de la retraite pour les générations futures et garantit la possibilité d’augmenter les recettes pour répondre aux besoins de toutes et tous.

Il n’y a pas de problème de financement ! « Malgré le contexte de la crise sanitaire et le vieillissement progressif de la population française, les évolutions de la part des dépenses de retraite dans le PIB resteraient sur une trajectoire maîtrisée à l’horizon de la projection, c’est-à-dire 2070. C’était un résultat qui prévalait avant la crise sanitaire que nous traversons depuis début 2020. C’est un résultat qui demeure valable après crise. » (Source : Conseil d’orientation des retraites, juillet 2021)
Le Conseil d’orientation des retraites indique qu’à régime constant, la situation financière du système des retraites n’est pas amenée à se dégrader. L’extension de l’âge du départ à la retraite n’a donc aucune justification en termes de finances publiques. C’est bien un choix purement politique !

Les exonérations de cotisations sociales et la politique de bas salaires pèsent sur le financement des retraites
La CGT ne défend pas simplement le départ à la retraite à 60 ans, mais propose un taux de remplacement au minimum de 75 % pour une carrière complète, et une pension en aucun cas inférieure au Smic. Cela implique notamment que les périodes cotisées soient calculées sur les dix meilleures années dans le privé, ou les six derniers mois dans le public.
Elle exige également une extension des droits (validation des années d’études, de recherche de premiers emplois) et de nouveaux droits conjugaux et familiaux (par exemple la pension de réversion), mais aussi la prise en compte des indemnités de chômage et la mise en place d’une surcotisation patronale pour décourager le recours aux emplois précaires. La CGT revendique aussi des droits nouveaux et une garantie de départ anticipé à la retraite à taux plein pour les personnes en situation de handicap.
Le calcul de cette pension doit reposer sur l’ensemble de la rémunération, et elle doit être indexée sur le salaire moyen.
Le maintien des régimes spéciaux doit être garanti et servir de base et d’exemple de conquis sociaux majeurs pour les élargir à un droit à départ anticipé en retraite à taux plein avant 60 ans pour les salariés ayant exercé des travaux pénibles et astreignants dans le secteur privé comme public.
   

La retraite, c’est la reconnaissance de notre travail. Elle est financée par un accroissement de la part des richesses créées par le travail. Défendons-la !  100 % des salariés ayant bénéficié du départ à 60 ans ne peuvent que vouloir que ce progrès soit rétabli et garanti pour leurs enfants et petits-enfants. Alors, mobilisons toutes les générations !

Lettre d'info de la CGT des Territoriaux de BEZONS novembre 2022
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